Suite au nouveau confinement des volailles afin d’éviter la propagation de la grippe aviaire, le Ministre de l’Agriculture Willy BORSUS a décidé de réactiver la pastille « Pour me protéger, je ponds à l’abri » pour les œufs issus de poules normalement élevées en plein air.
Depuis le 15 novembre 2021, le confinement des volailles est de nouveau imposé par les autorités sanitaires belges pour éviter la propagation de la grippe aviaire.
Pour rappel, la grippe aviaire, aussi appelée « influenza aviaire », est une infection issue du virus de la grippe, qui touche les oiseaux (sauvages, domestiques et d’élevage). Ce virus, présent sur le continent européen depuis 2016, est de type H5N8 et est hautement transmissible entre les oiseaux. Si un élevage est atteint, il y a un fort taux de contamination, voire de la mortalité.
En en cas de crise sanitaire, la législation relative aux normes de commercialisation qui définit les conditions d’étiquetage des œufs de poules élevées en plein air, prévoit un délai de 16 semaines pendant lesquelles l’étiquetage des œufs peut être maintenu.
Au-delà de ce délai, soit à partir de ce 7 mars 2022, les œufs des poules confinées porteront le code 2 (œufs de poules élevées au sol) et les emballages doivent être adaptés.
C’est pourquoi, comme en 2021, l’usage de la pastille « Pour me protéger, je ponds à l’abri » doit être à nouveau mis en application.
Les nouvelles conditions à respecter sont les suivantes :
- Les œufs produits par des « poules élevées en plein air » qui ont été confinées pendant plus de 16 semaines, doivent être estampillés avec le code 2 ;
- Ces œufs doivent être emballés dans des boîtes dont aucune mention ne fait référence à l’élevage en plein air :
- Soit toutes les mentions « plein air » se trouvant sur la boîte sont couvertes par des pastilles ou sont effacées ;
- Soit les œufs sont emballés dans des boîtes faisant référence à l’élevage au sol.
Les contrôles sur le marquage des œufs et l’étiquetage des boîtes d’œufs seront adaptés en fonction de ces nouvelles dispositions notamment pour éviter des abus qui seraient préjudiciables au secteur.
Nous espérons aussi que ces dispositions permettront aux centres d'emballage de maintenir des prix en adéquation avec ce mode de production.
Notons que si la grippe aviaire représente un danger de maladie, voire de mortalité pour les oiseaux et volailles, il n’en est rien pour l’Homme. Nous pouvons en toute confiance continuer à manger des produits issus des volailles, que ce soit les œufs ou la viande.
Pour le Ministre Willy BORSUS : « En cas de crise sanitaire persistante, nous devons prendre des mesures et ajuster l’information concernant le mode de production des œufs. C’est pourquoi, j’encourage vivement le recours à cette pastille auprès des éleveurs et des centres d’emballage. Elle permet une transparence complète pour le consommateur et une poursuite de l’activité pour le secteur. »